On a voulu commencer ce nouvel article avec quelque chose de grand !

Nous faisons un détour par la province de Loei en Thaïlande pour faire des bisous à Antoine, un cousin éloigné de Paul. On y est merveilleusement accueillis et on rencontre sa famille dont son extraordinaire petit Atie
Antoine nous fait découvrir son coin du monde, ici un restaurant flottant
Un vieux monastère perché en haut d’une colline que l’on atteint en traversant une forêt de bambou
La Thaïlande… un merveilleux pays. Sans parler de son administration où tout se passe toujours sans embûches, ou pas. Chaque passage de frontière est une aventure en tant que telle. Cette fois, une drôle de loi interdit aux deux roues de traverser le pont menant au Laos. 3 heures de discussion, en vain. Finalement, nous devrons charger la moto à l’arrière d’un pick-up pour 500 mètres de route.
On entend souvent que les Laotiens sont flemmards… et c’est plutôt vrai ! Il nous est arrivé de nous asseoir à une table de restaurant pour manger et puis… non. Ils ne viennent pas nous servir car ils n’ont pas envie de travailler. C’est une philosophie de vie et il n’y a pas à dire, les Laotiens se laissent vivre et ils savent se mettre bien : ici, une balançoire installée au milieu d’une rivière, au coeur de la nature
Et ce n’est pas parce que l’on voyage que l’on doit se laisser aller ! Une petite pédicure gratuite et 100% « bio » couronne le tout !
Le Vietnam interdisant les véhicules étrangers sur son territoire, nous prenons un bus pour un petit séjour à Hué et ses alentours
La Cité pourpre interdite
Un chapeau perdu… ou un ancien espion capitaliste dans l’enceinte de la cité 😉
Cliché asiatique !
Une tombe d’un ancien empereur, gardée par ses soldats de pierre
La grotte de Phong Nha
Nous y rencontrons deux bretons diablement sympathiques et ils nous prêtent une de leur moto (oui ça nous manquait déjà) pour visiter les alentours
Et ça valait le détour !
Après la visite d’une galerie, Melissa s’essaie aux arts traditonnels
La moto nous manquait vraiment beaucoup trop alors nous décidons d’écourter notre séjour au Vietnam et retrouvons notre monture. Nous partons pour le sud du Laos, dans la région des 4 000 îles. Ici, il n’y a pas, ou presque, de ponts et les traversées se font sur des petites barques de fortune. A qui osera s’y lancer
On ne sait pas ce qui nous a pris… sur le moment on trouvait ça super excitant… Et par après on s’est traités de grands malades. Il suffisait d’un minuscule obstacle dans l’eau, d’un déséquilibre d’une demie seconde et la moto terminait au fond du Mékong. Impossible de retenir ses 230 kg…
Et vu que c’était vraiment une expérience très effrayante (surtout quand les bateaux font presque la largeur de la moto et qu’ils ne sont pas stables) : voici une petite vidéo !
Mais on finit par arriver à bon port : l’île de Don Det
On se met bien…
… voire un peu trop bien !
Puis nous entrons au Cambodge et nous rendons à Siam Reap, où deux visiteurs tant attendus nous retrouvent
Et c’est parti pour l’exploration du site d’Angkor Vat avec Anne et Jacques, les parents de Paul
Melissa ne se lasse pas du jeu de mot occasionné par la visite
Quelques impressions
La classe non ? Qui croirait que ces deux voyageurs sont les parents de Paul ? Nous passons des moments extraordinaires où les différences de génération s’oublient au fil des kilomètres
Un village flottant sur le lac de Tonlé Sap
Nous roulons ensemble jusqu’à Sianoukville, ville immonde d’où nous prenons un bateau pour l’île paradisiaque de Koh Rong Samloem
Quand les voisins de bungalows viennent dire bonjour
Il y a 20 ans, elle le poussait sur une petite balançoire et maintenant que le bébé est devenu légèrement plus gros, il a fallu en trouver une à sa taille
Nous ne manquons pas un seul de ces fabuleux couchers de soleil et trinquons (osons le dire, généreusement) à la vie
Puis, nous sillonnons les alentours de Kampot à travers les plantations de poivre
Que dire ? Vous êtes si beaux !
Il nous faut maintenant sérieusement entretenir la moto qui a souffert des 25 000 km de route et qui manque à tout moment de nous péter entre les mains. 7 jours intenses de mécanique, sans relâche, afin d’ouvrir complétement le moteur
Après des moments d’euphorie comme de désespoir, la moto est comme neuve !
Nous retrouvons la Thaïlande et campons sur la plage, gardés par notre meute d’une nuit
Notre campement au crépuscule
Nous arrivons tard dans la nuit après une journée de route sans fin à la rue légendaire de Khaosan, en plein coeur de Bangkok !
Nous dévorons ensuite les kilomètres jusqu’en Malaisie, avides d’espaces vierges de tourisme, et embarquons sur un bateau taxi pour les îles Perenthian
L’eau y est si claire que l’on n’a même pas besoin de se mouiller pour voir des poissons ! Voici quelques photos prises depuis la surface
On loue un kayak pour une demi-journée avec, comme projet, le tour de l’île. La première heure de pagaie contre le vent fut amusante, les 4 suivantes moins… Nos efforts ont tout de même été récompensés par une tortue de mer nageant à la surface de l’eau près de nous
Les petits poissons ne sont pas trop peureux. Certains viennent même nous saluer !
Un autre joli poisson
Nous poursuivons ensuite l’aventure en direction de Taman Negara, considérée comme la plus vieille forêt tropicale de la Terre avec son âge de 130 millions d’années. Une petite pause cigarette avec vue, puis nous poursuivons notre route
Triste aperçu de la déforestation en Malaisie. Un prochain et dernier article sur notre site sera consacré uniquement à ce sujet
Nous campons dans le parc national de Taman Negara et rencontrons un cochon sauvage se demandant que font ces deux gros mammifères sur son territoire
La forêt tropicale et quelques pêcheurs du coin, vus depuis un des hauts ponts suspendus du parc
Des arbres vieux comme le monde
Un beau matin, alors que la veille au soir nous parlions de la suite du voyage en Indonésie, des gardes forestiers viennent interrompre la cuisson de notre café. Ils nous parlent de choses que nous pensions être à des années lumières : virus, quarantaine, distance de sécurité, confinement. Le pays, à l’instar de tous ses voisins, a fermé ses portes.
Et voilà comment s’est terminée cette aventure…
La nouvelle a été dure à digérer mais nous rentrons heureux. Nous avons trouvé la liberté que nous cherchions. Nous sommes réellement libres autour du monde.
Ce ne fut pas l’Australie, mais ce fut l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro, le Kosovo, la Macédoine du nord, la Grèce, la Turquie, le Kurdistan, la Géorgie, l’Arménie, l’Iran, le Pakistan, l’Inde, le Népal, le Myanmar, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam, le Cambodge, la Malaisie 🙂
A suivre…
Merciiiii, je suis fan de tes dessins Mélissa, j’en veux Angkor…. ppppfffrrrahhhhhh 😉 Vivement l’expo!
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